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Comment savoir si mon enfant a besoin d'une rééducation de l'écriture ? 🖊️

  • Photo du rédacteur: Tiphanie Croënne - Minédor Graphothérapie
    Tiphanie Croënne - Minédor Graphothérapie
  • 30 août
  • 3 min de lecture

Repères et conseils d’une graphothérapeute à Rouen – Normandie.


Il arrive parfois que les devoirs du soir se transforment en véritable épreuve. Votre enfant, pourtant intelligent et curieux, s’assoit devant son cahier… mais tout se complique dès qu’il faut écrire. Les lettres se mélangent, les lignes semblent interminables, la main se crispe. Parfois, les larmes montent. Vous vous demandez alors : « Est-ce normal ? » ou « Dois-je consulter quelqu’un ? »


Je rencontre régulièrement des parents à Rouen et en Normandie qui partagent ces mêmes inquiétudes. Alors, laissez-moi vous raconter ce que j’observe au quotidien, et surtout, vous donner quelques repères pour savoir quand une rééducation de l’écriture peut être nécessaire.


Les signes qui doivent alerter


Chaque enfant est unique, mais certains comportements reviennent souvent. Il y a celui qui termine toujours son travail bien après les autres, non pas parce qu’il ne sait pas, mais parce que sa main n’arrive pas à suivre. Celui dont l’écriture est si difficile à lire que même lui n’arrive plus à se relire. Celui qui se plaint d’avoir mal à la main ou au poignet dès qu’il écrit plus de quelques minutes. Celui qui serre son stylo à s’en faire blanchir les doigts, ou qui se tord sur sa chaise pour tenter de trouver une position confortable. Et puis, il y a aussi celui qui finit par rejeter l’écriture elle-même, en inventant mille excuses pour éviter les devoirs, parfois même au prix de larmes.


Derrière ces difficultés, il n’y a pas seulement des cahiers mal remplis. Il y a souvent une perte de confiance en soi, une frustration qui grandit, et parfois un vrai découragement.


Pourquoi ces difficultés ne disparaissent pas toutes seules ?


Beaucoup de parents me disent : « On pensait qu’en écrivant plus, ça irait mieux… ». C’est une idée répandue, mais hélas, ce n’est pas si simple. Quand le geste d’écriture n’est pas bien installé, la répétition ne corrige pas le problème : elle le fige.


Les causes peuvent être multiples :

  • une motricité fine qui manque encore de précision ;

  • une posture ou une tenue du stylo inadaptée ;

  • un geste crispé, peu fluide.


À force, l’enfant développe des stratégies de compensation : il écrit plus gros, il ralentit, il appuie trop fort… Cela demande beaucoup d’efforts, fatigue inutilement, et coupe souvent l’envie d’écrire.


Que faire si vous vous reconnaissez dans cette situation ?


La première étape est toute simple : observez votre enfant. Voyez comment il s’installe, comment il tient son stylo, à quel moment il ralentit ou se crispe. Ensuite, n’hésitez pas à en discuter avec son enseignant(e). Les enseignants remarquent souvent les mêmes difficultés en classe, et leur avis est précieux.


Mais pour aller plus loin, un bilan graphomoteur réalisé par un(e) graphothérapeute permet d’avoir une vision claire et précise : vitesse d’écriture, lisibilité, posture, tenue de l’outil sripteur… tout est analysé pour comprendre d’où viennent les blocages.


À partir de là, l’accompagnement se construit sur mesure. Par le jeu, par des exercices de motricité fine, par une progression adaptée, l’enfant réapprend à écrire autrement : avec plus de fluidité, plus de lisibilité, et surtout avec confort. Et très vite, le plaisir d’écrire revient.


En conclusion


Les difficultés d’écriture ne sont pas une fatalité. Elles peuvent être accompagnées, et un enfant qui souffrait en écrivant peut retrouver confiance, légèreté et fierté.


👉 Si vous habitez à Rouen ou en Normandie (76/27) et que vous vous posez encore des questions, je vous propose un appel téléphonique gratuit pour en discuter ensemble.


Parce qu’une écriture libérée, c’est une pensée qui circule mieux… et un enfant qui retrouve le sourire. ✨

 
 
 

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